Jeûne, disette et famine

Le patrimoine génétique humain donne à chacun la capacité de manquer. Un ensemble de réactions biochimiques permet de faire face au manque.

Historiquement les disettes étaient parfaitement vécues quand, au printemps, les greniers était vides et que la terre ne donnait pas encore ses fruits du printemps. Je parle bien de disette, pas de famine. Il y a famine quand la disette dure trop longtemps.

 

De nos jours, dans notre civilisation consumériste, la disette ne s’impose plus et c’est par une décision libre que chacun fait le choix de jeûner.

 Ainsi la personne donne à son corps l’occasion d’activer des réactions biochimiques inscrites depuis la nuit des temps dans son patrimoine génétique en raison des multiples disettes vécues par nos ancêtres. Ce potentiel génétique est habituellement réduit au silence par la surabondance alimentaire.

 

Il n’est pas sain de vivre avec des fonctions physiologiques génétiquement définies et en permanence endormies. Il est plus physiologique de jeûner que de ne pas jeûner. Le jeûne permet de redécouvrir au fond de soi de merveilleuses forces d’auto guérison.